HISTORIQUE 

Blason :Cliquer pour connaitre l'origine .Origine du Blason                                                                          Recherche sur saint-Florent-le-jeune

Saint-Florent-le-Jeune lieu de résidence agréable pour les gens de la ville et les retraités, à même distance de Sully-sur-Loire et de Gien, à une superficie de 3700 ha.

Son site est pittoresque, avec ses 3 vallées, (la Turlurette, la Sange et la Beuvrière) et ses nombreux étangs. Son altitude est de 143 m à la "Croix des Picaults".

"Croix des Picaults"

Sa population reste à peu près stable, puisqu'elle était de 484 habitants en 1851 avec un maximum de 633 habitants en 1901 et un minimum de 350 en 1962.

St Florent était contemporain de St Martin, évêque de Tours, et c'est par lui qu'il fut élevé à la dignité sacerdotale ainsi que St Sébastien. St Sébastien , jeune gaulois de Narbonne, dont nous célébrons la fête le 3ème dimanche du janvier.

C'est sous le règne de Doclétien (284-305), que les persécutions contre les chrétiens sont à leur apogée. St Florent, tribun Romain, sur les bords du Danube, refusa d'obéir aux ordres, il fut donc attaché à un arbre, pour être jeté le lendemain, avec pierre au cou, dans le Danube. Mais, un ange le délivra et lui ordonna d'aller vers l'ouest, pour continuer l'évangélisation. C'est ainsi qu'il s'arrêta au pied d'une colline escarpée, appelée "le Mont Glonne". Il entra dans une grotte pleine de serpents qui le respectèrent. Ce nouveau miracle attira vers lui des fidèles avec qui, il fondit une communauté, et plus tard une abbaye. Il vécu 123 ans. C'est peut-être pour cette raison que ce village devint Saint-Florent-le-Vieil.

ÉVÉNEMENTS IMPORTANTS DANS NOTRE RÉGION

Les moines de Fleury sur Loire, au 7ème siècle (670-672), partirent en Italie, au Mont-Cassin, et rapportèrent les reliques de Saint Benoît. Fleury sur Loire devint donc Saint-Benoît-sur-Loire, avec le rayonnement qu'on lui connaît.

Sous le règne de Charles le Chauve (840-877), l'invasion des Normands, s'incrustant dans le Val de Loire, provoqua le départ des moines de Saint-Florent-le-Vieil, qui se réfugièrent au prieuré de Saint-Gondon. Ayant apporté avec eux les reliques du Saint, ils décidèrent de construire une petite chapelle, tout près de Saint-Gondon, afin d'y déposer ce reliquaire. Pourquoi ici ?

Peut-être existait-il une petite bourgade, tout près du domaine de Beaulin, fief du Duc d'Orléans, (mentionné depuis Lottaire 1er, 795-855). C'est un peu plus tard que notre village fut appelé Saint-Florent-le-Jeune (867 ou 881).

Sous l'influence des moines, le village s'agrandit et le sanctuaire fut remplacé en 1627, par un édifice plus vaste.

Cette nouvelle église, au cours des siècles, devint néanmoins trop petite pour accueillir les nombreux pèlerins, qui venaient assister à la fête annuelle du "Saint", (qui passait pour guérir les maux de tête) et venaient honorer ses reliques, ainsi que celles de Saint Sébastien, le 3ème dimanche de septembre.

Elle fut donc remplacée par l'église actuelle, construite de 1898 à 1901. Les pierres furent apportées, bénévolement, par les agriculteurs. Le président de la république de cette époque était Monsieur Émile Loubet (1899-1906).

En 1850, l'Abbé Genty, secondé par le Maire, Monsieur Mitouflin, fit construire le presbytère. Le successeur du Maire, y ajouta une "maison d'école". c'est M. le curé qui, pendant quelques temps, joua le rôle du maître d'école. Cette salle servit également pour les représentations théâtrales.

QUELQUES ANECDOTES

Saint-Florent-le-Jeune de 1920 à 1930

Le Maire, M. Callier et ensuite M. Daubigny. L'instituteur M. Coutant, le café / restaurant M. Bezard, le boucher / charcutier avec une spécialité " la salage " (sorte de rillettes), le café / tabac de M. Turpin, le café Perronet et sa salle de bal avec parfois un seul musicien qui jouait du " flûtiau ", le café Poignard dont le patron était maréchal ferrant, un boulanger M. Vieugué, deux épiceries, M. Conoit et Mme Menigot, un bourrelier, M. Regnault, un tailleur d'habits, M. Turpin, le charron M. Debenne, le sabotier, M. Paul Blain, le maçon, M. Vieugué et le mécanicien, M. Saget. Une trentaine de ferme étaient en activités.

Quelques enfants venaient à l'école en voiture à chien. Ils stationnaient leur voiture chez M. Noé Debenne, qui donnait, le midi, à manger aux chiens. Après la guerre de 1935/1945, l'activité de la commune diminue ainsi que sa population

A partir de 1962, des parcelles de terrain, sont viabilisées et vendues par la commune, et redonnent ainsi à notre village une possibilité d'accroître sa population.

Les présidents de la République de l'époque : 1920/1924 M. Alexandre MILLERANT, 1924/1931 M. Gaston DOUMERGUE.

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