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1- Ses origines

A égale distance (40 km) d'Angers, Nantes et Cholet, Saint-Florent-le-Vieil occupe un site exceptionnel au bord de la Loire, au sommet d'un éperon rocheux dénommé " Mont-Glonne ".
La ville tient son nom d'un officier des légions romaines, converti à la religion catholique et qui, chassé des armées romaines en poste sur le Danube (Haute-Autriche), vint, par quelque mystère, y installer son ermitage (début du 4 ème siècle).
Pus tard, les Vikings auraient établi un campement dans l'île qui est au pied du Mont-Glonne et dénommée pour cela " l'île batailleuse ".
Enfin l'histoire de Saint-Florent-le-Vieil a été dominée par l'importante abbaye bénédictine qui y eut son siège pendant 9 siècles. Très influente jusqu'au 17ème siècle, elle connut le déclin au 18ème : à la Révolution il ne restait que 7 moines. Saint-Florent-le-Vieil est ainsi un carrefour d'influences européennes et haut-lieu de la foi.

2- Les guerres de Vendée

Saint-Florent-le-Vieil est l'un des lieux les plus importants de l'insurrection vendéenne.
La révolte des paysans a commencé ici le 12 mars 1793. Ce jour-là 1.500 personnes des environs prirent d'assaut la mairie et le district. Le lendemain, des incidents semblables éclataient à Machecoul, au Pin-en-Mauges, à Jallais, etc.

Après la mort, le 14 juillet 1793, de Cathelineau, le Saint de l'Anjou, né au Pin en Mauges mais enterré à Saint-Florent-le-Vieil, Bonchamps devint général en chef de l'armée catholique et royale. Ancien officier du Roi, il s'était retiré, après les événements de 1792, sur ses terres à la Chapelle-Saint-Florent, petite commune située à 3 kms de Saint-Florent-le-Vieil. On lui prête un grand talent de tacticien et une véritable intelligence militaire.

Après la défaite de Cholet, le 17 octobre 93, l'Armée catholique et royale se replia en désordre sur Saint-Florent-le-Vieil avec l'intention de chercher refuge de l'autre côté de la Loire. La traversée eut lieu le 18 octobre, à la nuit tombée. L'histoire rapporte qu'ils furent plus de 80.000 hommes, femmes, enfants, à franchir le fleuve. Napoléon a salué cet exploit : " mes ingénieurs sont des hommes habiles, mais, ce jour-là, les vendéens étaient des sylphes ", a-t-il dit.

Ce fut le début de la " virée de Galerne " qui devait conduire cette troupe hagarde jusqu'à Granville dans l'espoir - déçu - d'y trouver le secours des Anglais ; elle revint alors sur ses pas, fuyant les armées de la république. Ce fut un calvaire et un massacre : très peu survécurent à cette tragédie qui s'acheva à Savenay, près de Nantes, en décembre 1793.

Mais au paravent, le 18 octobre, Bonchamps, gravement blessé à Cholet et conduit dans une civière jusque dans une maison de Saint-Florent-le-Vieil, était sur le point de mourir. Les insurgés avaient entraîné 5.000 prisonniers républicains. Ils s'apprêtaient à les exécuter avant de traverser la Loire. Bonchamps ordonna qu'ils soit libérés : " grâce aux prisonniers ! ".

Ce geste et cette phrase sont restés, en terre vendéenne, les symboles de la réconciliation des français entre eux. Ils ont été immortalisés par David d'Angers, qui sculta le magnifique tombeau de Bonchamps en hommage à celui qui avait sauvé son père, prisonnier républicain, à Saint-Florent-le-Vieil et accompli l'un des rares gestes d'humanité dans cette guerre sauvage.

Enfin, c'est à Saint-Florent-le-Vieil que fut signé l'un des 2 traités qui tentèrent de ramener la paix en Vendée. Le premier le fut à la Jaunaie, sur l'initiative de Charette, en février 1795. Stofflet suivit à Saint-Florent-le-Vieil en mars 95.

3- Saint-Florent-le-Vieil, aujourd'hui :

C'est une commune chef lieu de canton
- De 2470 hectares,
- De 2700 habitants,
Dont l'activité est assez diversifiée :
- Une trentaine d'exploitations agricoles consacrées à l'élevage bovin et un viticulteur,
- Cinq entreprises industrielles groupant environ 400 salariés (habillement, chaussures, agroalimentaire),
- Un artisanat actif dans le secteur du bâtiment.
L'abbatiale est très visitée (restauration de l'abbaye vocation culturelle).

Saint-Florent-le-Vieil garde de son passé une grande fierté et un certain prestige dans les Mauges.

1- Ses origines A égale distance (40 km) d'Angers, Nantes et Cholet, Saint-Florent-le-Vieil occupe un site exceptionnel au bord de la Loire, au sommet d'un éperon rocheux dénommé " Mont-Glonne ". La ville tient son nom d'un officier des légions romaines, converti à la religion catholique et qui, chassé des armées romaines en poste sur le Danube (Haute-Autriche), vint, par quelque mystère, y installer son ermitage (début du 4 ème siècle). Pus tard, les Vikings auraient établi un campement dans l'île qui est au pied du Mont-Glonne et dénommée pour cela " l'île batailleuse ". Enfin l'histoire de Saint-Florent-le-Vieil a été dominée par l'importante abbaye bénédictine qui y eut son siège pendant 9 siècles. Très influente jusqu'au 17ème siècle, elle connut le déclin au 18ème : à la Révolution il ne restait que 7 moines. Saint-Florent-le-Vieil est ainsi un carrefour d'influences européennes et haut-lieu de la foi.
2- Les guerres de Vendée Saint-Florent-le-Vieil est l'un des lieux les plus importants de l'insurrection vendéenne. La révolte des paysans a commencé ici le 12 mars 1793. Ce jour-là 1.500 personnes des environs prirent d'assaut la mairie et le district. Le lendemain, des incidents semblables éclataient à Machecoul, au Pin-en-Mauges, à Jallais, etc. Après la mort, le 14 juillet 1793, de Cathelineau, le Saint de l'Anjou, né au Pin en Mauges mais enterré à Saint-Florent-le-Vieil, Bonchamps devint général en chef de l'armée catholique et royale. Ancien officier du Roi, il s'était retiré, après les événements de 1792, sur ses terres à la Chapelle-Saint-Florent, petite commune située à 3 kms de Saint-Florent-le-Vieil. On lui prête un grand talent de tacticien et une véritable intelligence militaire. Après la défaite de Cholet, le 17 octobre 93, l'Armée catholique et royale se replia en désordre sur Saint-Florent-le-Vieil avec l'intention de chercher refuge de l'autre côté de la Loire. La traversée eut lieu le 18 octobre, à la nuit tombée. L'histoire rapporte qu'ils furent plus de 80.000 hommes, femmes, enfants, à franchir le fleuve. Napoléon a salué cet exploit : " mes ingénieurs sont des hommes habiles, mais, ce jour-là, les vendéens étaient des sylphes ", a-t-il dit. Ce fut le début de la " virée de Galerne " qui devait conduire cette troupe hagarde jusqu'à Granville dans l'espoir - déçu - d'y trouver le secours des Anglais ; elle revint alors sur ses pas, fuyant les armées de la république. Ce fut un calvaire et un massacre : très peu survécurent à cette tragédie qui s'acheva à Savenay, près de Nantes, en décembre 1793. Mais au paravent, le 18 octobre, Bonchamps, gravement blessé à Cholet et conduit dans une civière jusque dans une maison de Saint-Florent-le-Vieil, était sur le point de mourir. Les insurgés avaient entraîné 5.000 prisonniers républicains. Ils s'apprêtaient à les exécuter avant de traverser la Loire. Bonchamps ordonna qu'ils soit libérés : " grâce aux prisonniers ! ". Ce geste et cette phrase sont restés, en terre vendéenne, les symboles de la réconciliation des français entre eux. Ils ont été immortalisés par David d'Angers, qui sculta le magnifique tombeau de Bonchamps en hommage à celui qui avait sauvé son père, prisonnier républicain, à Saint-Florent-le-Vieil et accompli l'un des rares gestes d'humanité dans cette guerre sauvage. Enfin, c'est à Saint-Florent-le-Vieil que fut signé l'un des 2 traités qui tentèrent de ramener la paix en Vendée. Le premier le fut à la Jaunaie, sur l'initiative de Charette, en février 1795. Stofflet suivit à Saint-Florent-le-Vieil en mars 95.
3- Saint-Florent-le-Vieil, aujourd'hui : C'est une commune chef lieu de canton - De 2470 hectares, - De 2700 habitants, Dont l'activité est assez diversifiée : - Une trentaine d'exploitations agricoles consacrées à l'élevage bovin et un viticulteur, - Cinq entreprises industrielles groupant environ 400 salariés (habillement, chaussures, agroalimentaire), - Un artisanat actif dans le secteur du bâtiment. L'abbatiale est très visitée (restauration de l'abbaye vocation culturelle). Saint-Florent-le-Vieil garde de son passé une grande fierté et un certain prestige dans les Mauges.